mardi 7 avril 2009

le coût de la vie, ou le sourire est-il toujours gratuit?

Au cours d'une formation universitaire, j'ai eu le plaisir de faire un mémoire sur la construction écologique. Je suis, depuis une quinzaine d'année, treès intéressé par ce qui touche l'être humain et son environnement. Aussi, il paraissait logique d'envisager l'habitat dans lequel celui-ci pouvait s'épanouir.

Je fais une sorte de veille technologique dans ce domaine, et si ce n'est pas le sujet du jour, je vous engage à regarder le site approche-paille, dédié à la technique de construction GREB.

Je l'ai écrit dans un article récetn, je m'intéresse aussi au piscines naturelles, et ce sont les recherches effectuées à ce sujet qui m'apportent les reflexions suivantes.

Je constate que ce qui touche au bio, à l'écologie, au naturel, est à l'heure actuelle une niche économique, dans laquelle beaucoup de petite et grosses entreprise se lancent. Le fonctionnement du marché provoque donc pléthore de publicités en tout genre dans ce domaine. Certaines sont quasi mensongère, ou du moins, leur argumentaire est fallacieux. C'est le cas notamment des publicités qui vantent les mérites écologiques du bloc béton, ou de la laine de verre. Ce sont là des exemples qui ne seront pas étayés, puisque vous pouvez en trouver facilement des preuves en faisant des recherches sur internet.

Malheureusement, à moins d'avoir un budget supérieur à celui du français moyen, l'accès à un mode de vie écologique, ou plus respectueux de l'environnement, nécessite bien souvent un changement de façon de vivre. Manger bio coûte plus cher, s'habiller bio coûte plus cher, construire bio coûte plus cher... Sauf si vous êtes prêt à changer vos habitudes de vie. Et là c'est parfois difficile avec les rythmes que nous imposent la société actuelles. On finit par devenir une espèce de marginal.

Tout semble fait, dans notre société, par intérêt. On calcul le plus grand bénéfice de nos actions, sur le plan financier. On nous vend l'image de la vie de rêve comme étant celle d'un anti, sans souci d'argent. Or on oublie là l'aspect qualitatif de la vie. Nous ne sommes pas des machines, et il faut pouvoir se regarder dans la glace le matin, malgré les inepties que nous produisons chaque jours par nos actions. à ce sujet, je vous conseille de regarder cette vidéo bluffante d'une jeune fille qui pronoce un discours saisissant au sommet de rio :
http://www.youtube.com/watch?v=5JvVf1piHXg

Mais il n'est pas nécessaire de se sentir coupable, nous sommes tout autant victimes, ou esclaves de nos choix. Avons nous réellement le choix, d'ailleurs. Si nous sommes très nombreux, chaque matin, à prendre seuls la voiture parfois puissante, pour nous rendre au travail, pour beaucoup c'est une obligation : les moyens de transports en commun ne sont pas assez développés, le coût du logement (locatif ou propriétaire) est souvent prohibitif prés des grandes agglomérations (qui sont les grands bassins d'emploi).

Lorsque l'on fait le choix d'aller dans les hard discounter pour faire nos courses, est ce réellement un choix, est on totalement libre, ne serait-ce que financièrement, de faire autrement. Il n'est pas possible pour tous, budgétairement ou pour des raisons de temps, de mettre en accords nos idées avec nos actions, sur le plan du logement, de la nourriture ou de l'habillement. Les grandes chaînes, la grande distributions, ont tellement standardisé les produits et services, pour être plus rentavbles en touchant la majorité, que la plupart d'entre nous ne se rend pas compte qu'il existe d'autre façon de faire. Chercher l'infi=ormation nécessite de savoir le faire, qu'elle soit accessible, et que l'on puisse la comprendre. Ce sont des paramètres qui expliquent pourquoi la majorité des hommes sont aveuglés par les informations classiques, seules financées, et par un tout petit réseau, en plus, celui des mass-media, derrière lesquels se trouvent des intérêts financiers.

Dans mes recherches sur les piscines naturelles, comme dans ce qui concerne l'habitat écologique, j'ai été heurté par le merchandising de sociétés, qui si elles sont professionnelles et fournissent un travail de qualité, utilisent des savoirs faire assez simples, mais méconnus, pour dégager des marges importantes. Il est vrai que ces savoirs se sont perdus (grace à la normalisation et la standardisation), et que seuls une minorités de gens les possèdent encore. Heureusement, tous ne sont pas intéressés dans leur démarches, et certains transmettent encore leur savoir, si ce n'est pas gratuitement (en raison de leur investissement personnel dans cette démarche, c'est à un juste prix. Là encore, ceux que je "dénigre" pour leur démarche mercantile, ne sont pas entièrement coupables, il sont eux aussi piégés par un système social et financier. Tout le monde a envie de vivre, si possible dans le confort (qui n'est pas synonyme de luxure), et malheureusement notre société flatte trop les passions et les pulsions de l'homme, rendant bien facile le fait de voulmoir gagner de l'argent, et justifiant cette démarche.

Même le sourire de votre caissière de supermarché (à moins que vous ne la connaissiez, ou que vous soyiez un habitué) n'est pas gratuit, mais compris dans le protocole de fonctionnement de son poste!! La gentillesse de l'accueil réservée au client disparaît parfois bien vite lorsque l'on s'aperçoit qu'il n'y a rien à vous vendre...

Depuis longtemps maintenant, notre société, soi-disanr civilisée, repose entre deux axiomes mathématiques qui sont issus de Keynes et de Smith. Espérons que ce siècle verra le jour d'un mode sociétal alternatif, plus humain. Des initiatives voient le jour partout dans le monde, et si elles ne se répandent pas plus vite, c'est bien parce que personnes ne va dépenser pour faire de la publicité à quelque chose qui n'est rentable qu'à ses utilisateurs. Là est la clé du problème, nos politiques, nos sociétés, n'ose pas se lancer vers quelque chose de plus humain, parce que tous ont peur de perdre a qui son pouvoir, a qui son argent. Et malheureusement, nous sommes, en majorités, encore tous poussé par cette peur, qui fait de l'autre un danger, alors même que sans l'autre, nous ne sommes rien.

En espérant avoir été clair, je m'arrête pour aujourd'hui, et reviendrait sur le sujet, je n'en doute pas.

vendredi 3 avril 2009

Un air de printemps, les idées abondent.




Voilà un long moment que je m'intéresse à la construction écologique, et à l'écologie en général. Je vais essayer de publier mon mémoire sur la construction écologique dans ce blog. Comme mon précédent message date d'il y a quasiment un an, ne m'en voulez pas si cela tarde à venir.

Ce qui m'amène aujourd'hui est le thème de la piscine. Mon fils, qui devrait apprendre à nager cet été, apprécie particulièrement les plaisir de la piscine, ou de la trempète, de façon générale. Nous avions une piscine gonflable à la maison, mais cela est assez contraignant, et gaspille beaucoup d'eau.

Au rang des investissement envisagés, quand le temps et l'argent le permettront, ma femme aurait souhaité que nous ayons une piscine. L'été dans le Nord-est est étouffant. Jusqu'à l'année dernière, je m'opposais clairement à ce projet. Il était hors de question que je gaspille de l'eau potable, en la saturant de produit chimique, en gaspillant éventuellement de l'enregie pour son fonctionnement.

Mais, un proche m'ayant parlé de ses expériences en terme de bassins d'agréments, et l'observation d'un lagunage, m'ont fait penser au concept de piscine écologique. Comme d'habitude, une simple recherche internet m'a confirmé que l'idée n'est pas neuve, et qu'elle est largement réalisable, par mes soins d'ailleur.

Car, si je considère que les entreprises qui vendent des produit ou des services écologiques, surfent sur une mode récente, sans pour autant rendre leur économie et leur gestion "écologique" (j'en demande un peu trop?), je considère, même si j'en suis un mauvais exemple, que l'écologie est avant tout un art de vivre, un mode de vie alternatif, et qu'il "impose" de faire beaucoup soi-même. Evidemment, tout le monde n'a pas le temps nécessaire, et lorsque l'on a l'argent, pourquoi ne pas faire réaliser certains travaux ou certaines tâches par des entreprises. C'est malgré tout un pas en avant vers un monde meilleur (du moins, je l'espère).

Du coup, j'ai vu plusieurs offres commerciales pour des piscines naturelles, fort jolies, mais je vous donne là l'adresse d'un blog, il en existe d'autres mais celui-là m'a séduit, où l'on explique comment réaliser soi-même sa piscine naturelle. En terme de coût, il serait possible d'envisager un ivestissement initial de l'ordre de 2000 euros pour une réalisation simple.

Bonne lecture.
http://piscines-ecologiques.net/

mercredi 26 mars 2008

Vecteur d'expression

J'ai choisi de créer ce blog pour utiliser un nouveau moyen d'expression, accessible par tous ceux qui le souhaitent. Au même titre que beaucoup, j'aime écrire, et encore plus coucher mes idées sur le papier. Mais ce mode d'écriture est personnel, et bien souvent n'est lu de personne.
Mon idée est que, quitte à écrire, pour garder un souvenir d'une pensée, autant que cela pisse être enregistré, et partagé avec d'éventuels lecteurs.
Bienvenue, donc, dans cet espace d'échange.
Parfois, la tonalité de mes écrits pourra paraître engagée, militante, critique, voire cynique. Ce n'est que l'expression passagère du moment d'écriture. Mon désir profond est avant tout un questionnement, sur la vie, sur l'être humain et les rapports entre eux.
En effet, quoi de plus naturel, lorque l'on cherche une réponse à son bien-être social, que d'interroger le sens de certaines notions come, humain, humanité, spiritualité, philosophie, société, nature humaine, écologie, vérité, justice.
Je cherche le vrai, le juste, le bon, sur les pas d'un certain socrate, dans mon rapport à moi, aux autres et au monde.
Humblement, quoi qu'en dise le ton sur lequel je m'exprime, je couche mes pensées du moment, et je vous invite à partager votre ressenti à la lecture des thèmes que vous lirez. Que vous soyiez d'accord ou pas avec mes propos, s'il vous plaît, laisser moi vos impressions, vos arguments ou contre-arguments, afin que je puisse faire évoluer ma réflexion, et plus globalement, pour alimenter le débat.
Aussi, je vous remercie chaleureusement, et vous prie de me laisser vos coordonnés blogs ou mail, si vous souhaitez que nous puissions échanger plus avant.

jeudi 6 mars 2008

S'embrouiller le cerveau avec l'informatique

Comme bon nombre, je me suis retrouvé devant mon ordi, tout fier propriétaire d'une machine dont j'ignore les mécanismes de fonctionnement.

J'ai bien de solides bases logicielles sur la suite office, mais le reste me semble un vaste univers incompréhensible.

Mon père, informaticien, mais pas pédagogue, doit être pour quelque chose à mon ignorance, mais bon...

Du coup, curieux de nature, et peut-être aussi un peu radin, quand j'ai un problème, je m'informe sur les sites d'assistance informatiques.

Vous savez, les sites comme :
commentcamarche.net
malekal.com

etc...

Et là, c'est horrible la mine d'infos que l'on trouve, horrible!!!

On sent le poids de son ignorance immédiatement. Dans un premier temps, je n'ai rien compris au vocable des informaticiens, mais je me suis accroché, un cerveau n'est-il pas fait pour apprendre?

Dans un second temps, j'ai commencé à y voir plus clair, maintenant je comprends ce qui se dit, mais je me rend compte qu'il me manque encore l'essentiel : le hardware, la programmation, etc...

Je ne saurais que trop conseiller à ceux qui comme moi se sont lancés dans la passionnante aventure de la toile numérique, pour la découverte, pour les informations, pour les facilités, pour la modernité, etc... de s'informer, de se former et de s'intéresser à ce qui se passe dans ce cerveau artificiel qu'est l'ordinateur.

vendredi 15 février 2008

St valentin, roi du commerce?

Comment s'est passsée la fête des amoureux? a t-on fait le beau cadeau plein de coeurs à son ou sa chérie?

Avez vous pensé, que montrer son amour n'est pas une question de prix, mais de sentiments, et que cela devrait s'exprimer tout au long de l'année.

En tout cas, j'espère que vous n'avez pas trop enrichi le secteur commercial classique, mais que vous aurez préféré les petits artisans, le fleuriste du coin...

Quitte à se sentir obligé de faire un cadeau, normes sociales obligent, autant que cela soit le moins possible un geste "commercial".

Il est tout aussi sympa de se préparer une soirée en amoureux, avec chandelles et cie, au lieu d'aller au restaurant, et préparer ensemble, un petit repas de derrière les fagots, que l'on pourra manger, les yeux dans les yeux, sans être dérangé par le serveur, sans avoir à faire attention à ce que l'on boit, et en terminant la soirée à notre aise, si vous voyez ce que je veux dire.

A condition de trouver une nounou pour les enfants....RÂÂÂÂ

jeudi 14 février 2008

Où est t'y l'été, l'été où est t'y?

Ce sont des paroles de Boby Lapointe, cet auteur ignoré parce que chansonnier du calembour, dédaigné par l'académie française. Pourtant, ses textes, s'ils n'ont aucune portée philosophique, sont malgré tout des écrits d'orfèvre. Certains jeux de mots sont gros, d'autres subtils, certains nécessitent toute l'attention lors des premières écoutes, mais tous sont recherchés et amenés d'une façon inatendue et toujours avec bonhommie.

Ce n'est pas là que je voulais en venir.

Aujourd'hui, cela fait une semaine que nous avons un temps printanier. Autant cela est agréable, autant cela me laisse perplexe.

Où est l'hiver? Que sont les saisons devenues?

Quand je pense à tous ceux qui jardinent et qui vont devoir lutter contre certains "nuisibles" du potager, parfois avec des produits qui méritent bien le nom de poison (Et qui n'empoisonnent pas que leurs cibles!), cela me fait froid dans le dos. Car les bouleversements climatiques ne sont pas directement perceptibles à celui qui ne vit pas en rythme avec la nature. Mais lorsque l'on jardine, que l'on fleuri ses balcons et jardins d'agrément, que l'on cherche à cultiver un potager, ou même à observer certains phénomènes naturels saisonniers, on se demande quels repères sont encore valides.

J'ai depuis trois semaines des crocus qui fleurissent sur mon terrain, alors qu'ils n'arrivent en général qu'au mois de mars, et plutôt à la fin qu'au début. Les larves qui devraient être détruites par le gel sont plus grosses et nombreuses que jamais. C'était le cas l'année dernière, alors que l'hiver était plus rude. Je n'ose pas imaginer ce qu'il en sera cette année.

Malgré ce questionnement, qui ne m'est pas personnel, il est délicat de trouver un consensus dans la communauté scientifique à propos du réchauffement climatique. Lorsque certains tirent la sonnette d'alarme, d'autre affirment que c'est un phénomène cyclique dans l'histoire de la vie sur terre, et que tout cela n'est pas ou peu imputable à l'activité humaine.

Evidemment, ce dernier argument est critiquable, puisque nulle autre période n'a connu une population humaine aussi importante et technologiquement avancée (encore que, les égyptiens, pour ne citer qu'eux, ont eu une technologie prospère en leurs temps, et l'avenir montrera peut-être que ce que nous appelons progrès est en fait une régression sur le plan de notre rapport à nous, aux autres et au monde...). Du coup, il est probable que ce type de scientifiques ne soit pas tout à fait objectif, et peut-être à la solde d'intérêts économiques qui voient d'un mauvais oeil la percée des protecteurs de la nature.

Toujours est-il que je me réjoui de savoir que cela reveille les esprits, et que derrière les sourires que fait naître le soleil ces derniers jours, se cache un questionnement, une perplexité, une incompréhension des évènements climatiques.

Mais que peut on faire, une fois ce questionnement né? Comment agir, avec qui?

Se questionner n'est pas amener des réponses. Or rien n'effaie plus l'esprit faible, qu'une question sans réponse. Nous avons besoin de rassurance, face à tous ces repères qui tombent, et pas seulement dans la nature...

Pour ma part, le doute est salvateur, car, loin d'avoir des réponses, je sais ce que je ne sais pas, et suis ouvert à toute nouvelle information. En attendant d'avoir une opinion (éthymologiquement, il s'agit d'un "pré-jugé"), j'accumule des données pour lesquelles je n'oserais donner d'avis, ou les qualifier de vérités.

Malheureusement, nous avons tendance, cela m'arrive malgré moi trop souvent, à adhérer trop vite à certains raisonnement qui apportent des réponses toutes faites, pour peu qu'elles ne dérangent pas trop notre train train quotidien.

Fuyons les réponses dogmatiques et axiomatiques au profit d'une recherche, d'une expérimentation, et d'un retour sur expérience, qui sont bien plus sécurisant que la politique de l'autruche. La révolution c'est cela, se retourner sur soi même, et les astres ne font que cela, des révolutions à longueur de temps, sans pour autant que cela engendre la moindre violence, la moindre brutalité.

Révoltez vous, la sagesse n'est pas indolence mais action, réaction.

L'action vraie, juste et bonne, voilà 2000 ans que l'on connaît l'adage... Et pourtant, je ne suis pas certain que nous soyions plus avancés, collectivement, sur le plan philosophique, pour ne pas dire spirituel. Je crois que l'humanité, encore à un stade animal, s'apparente plus à un adolescent (voire même un enfant) qu'à un adulte!!

Prenons exemple sur les autres règnes, pour vivre et exister, il nous faut la vie, et celle-ci a des règles, ne serait-ce que biologique. Sans respect pour la vie en général, et donc pour la nature, nous nous condamnons nous mêmes.

Après moi le déluge, pensent certains... Ce sont des meurtriers par procuration, qui laissent à leurs enfants le soin d'appuyer sur la gachette, ou de racheter leurs écarts et d'assumer une responsabilité qu'ils n'ont pas choisi.

Pensons à nous, soyons réellement égoïstes, et nous nous respecterons plus, nous ne chercherons plus le passionnel, le pulsionnel, le facile, mais l'hygiène de vie, l'intégrité, le détachement (qui n'est pas du désintérêt). Soyons égoïstes, et nous serons bons pour nous comme pour les autres. L'individualisme n'est pas encore à son apogée, puisqu'il ne flatte encore que la superficialité de l'être. Le vrai individualiste, égoïste, pourrait être celui qui sait ce qui est bon pour l'être humain...

Enfin, ne vous sentez pas obligés de passer par là, il est possible de transcander cela.


Mais comment je fais pour écrire cela, j'arrête de laisser mes doigts courrir sur le clavier et je vais réfléchir à ce que j'ai écrit (ben oui, si j'avais fait le contraire, à l'heure qu'il est je n'aurais jamais rien écrit, et probablement jamais réfléchi non plus...allez savoir)

mercredi 13 février 2008

Naissance d'Aodren

Bienvenue à Aodren,

J'ai passé la soirée d'hier avec mon viel Ami Simon, Papa d'un petit Aodren depuis hier 14 heures 30. Voir ainsi un jeune Papa me rappelle tant de souvenirs. Mon fils, Taô a déjà cinq!!!
Je me rappelle cette sensation bizarre, lorsque je me suis retrouvé seul à la maison, le premier soir, après sa naissance.
J'avais beau être fatigué, je me sentais dans un état indescriptible, que connaissent, semble t-il, beaucoup de papas, lors de la naissance de leur premier enfant. Une espèce d'euphorie, mais sans réaliser tout à fait, et un vide dans la maison, auquel il est difficile de s'habituer.
Je ne sais pas si on se rend déjà compte que rien ne sera plus comme avant, et qu'avec cette naissance, naissent aussi les parents (enfin, je leur souhaite!).
Je me suis aperçu qu'en croyant elever son enfant, on se fait une fausse idée. Je crois que ce sont eux qui nous apprennent à être parents.
A ce propos, j'ai toujours été ému par le texte suivant :
"Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.

Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ;
Car de même qu’Il aime la flèche qui vole,
Il aime l’arc qui est stable.

(Khalil Gibran, "Le prophète")
Comment mieux dire ce qu'est ce rapport, ce lien, entre l'enfant et ses parents? Ces êtres qui nous viennent ne sont pas là par hasard, et je suis intimement convaincu qu'une explication purement génétique ou physique masquerait la beauté de la réalité :
Ce n'est pas en ayant conscience de l'outil qu'on comprend l'objet!